Cyril Assathiany
Co-fondateur de la compagnie LaboKracBoom, Cyril Assathiany obtient un baccalauréat en interprétation à l’École Supérieure de Théâtre de l’UQAM en 2009. Artiste en constante mouvance depuis plus de 15 ans, il se consacre aux arts vivants en travaillant sur différents projets en tant que metteur en scène, jongleur, comédien et marionnettiste. Collaborant avec le Théâtre des Petites Lanternes depuis 2015, il a travaillé avec plusieurs chapeaux, metteur en scène, concepteur, animateur, marionnettiste. Pour lui, le territoire influence l’artiste, l’artiste influence le territoire.
Ilia Castro
D’origine argentine, aventurière, amante de la vie, du mouvement et de la parole, Ilia Castro se forge au théâtre et au taekwondo à Buenos Aires. C’est grâce à cet art martial qu’elle participe au Championnat mondial à Montréal en 1990. Coup de cœur! Elle y reste. Comédienne, Ilia joue au Théâtre des Petites Lanternes Les lanternes oubliées. De fil en aiguille, elle découvre le conte à travers lequel elle déploie une parole étincelante, parsemée de folie inspirée principalement de contes contemporains latino-américains. Ilia part ensuite vivre en France où elle suit une formation en Art thérapie ayant comme médiation l’expression plastique. À Paris, peu à peu, son espace scénique devient aussi papier; son corps, une plume; sa voix, d’encre. Aux Éditions D’eux, elle publie Le Citronnier. C’est ainsi qu’elle déverse sa rivière… qui la ramène au Québec. À son retour, elle participe à des projets éclectiques où elle déploie le conte, le corps et la musique du mouvement qui l’accompagne, comme dans Le Slam de Contes et le Calendrier de l’Avent, aux Rivières de lumières et la Nuit des idées, aux Chemins de traverse et entre autres, au Combat des Contes -édition enfants- où elle a été honorée par le Prix du public.
Ann-Catherine Choquette
Depuis qu’elle est toute jeune, Ann-Catherine Choquette est amoureuse de théâtre. Après sa graduation en 2014 de l’école de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe, elle se joint à plusieurs troupes et joue de nombreux rôles. De la bergère au pouvoir mythique, à l’acolyte androgyne, en passant par la domestique lugubre, l’étudiante amoureuse et même le sympathique pénis de 6 pieds, elle a toujours un immense plaisir à se glisser dans la peau de personnages tous plus variés et loufoques. Elle n’est pas étrangère au Théâtre des Petites Lanternes, puisqu’elle campe depuis un an le rôle de la conjointe dans le magnifique Projet Monarques! Passionnée de comédie, elle adore être en relation avec le public. Pour elle, il n’y a pas d’endroit ou de moment plus fort que ce qu’elle vit sur une scène, soit partager un moment unique avec les spectateurs.
Paméla Dumont
Paméla Dumont est une actrice-créatrice. Elle aime participer aux différentes étapes de la chaîne de création de l’écriture dramatique au jeu en passant par la médiation culturelle. Sur les planches, elle a joué dans Lolita n’existe pas, Pétrole, Anne… La maison aux pignons verts et Tom Sawyer. Elle est récipiendaire d’une mention d’honneur pour son cursus en jeu à l’École supérieure de théâtre de l’UQÀM, de bourses d’excellence aux premier et deuxième cycles ainsi que de la bourse d’études supérieures du Canada Joseph-Armand-Bombardier pour sa maîtrise en théâtre. Le corps et ses manifestations taboues l’ont toujours intéressée que ce soit à travers la symbolique de la pilosité humaine (mouvement Maipoils) ou sa recherche à la maîtrise sur ces nouvelles pratiques scéniques qui intègrent l’autosuggestion hypnotique. En tant que médiatrice culturelle, elle œuvre pour différents organismes de création et de diffusion tels que le Théâtre Denise-Pelletier, le Théâtre Desjardins et Azimut Diffusion.
Alexandre Leclerc
Papy Maurice Mbwiti
Maria-Louise Nanipou
Maria-Louise est originaire de la communauté innue de Pessamit située sur la Côte-Nord. Elle fait partie des femmes autochtones qui vont à la rencontre de nos gens et de nos familles, afin de mieux saisir nos réalités et partager celles-ci. Mettre en avant-scène, celles et ceux qui œuvrent à l’inclusion et qui mettent de l’avant nos cultures pour les générations futures.
Elle fait partie des toutes premières femmes Innues à franchir le pas vers les études universitaires. Elle est la première femme autochtone francophone, au Québec, à obtenir un diplôme en communication spécialisé en journalisme. Elle voulait briser le silence tout en parlant sa langue, l’innu-aimun. Maria-Louise voulait écouter, comme les aînés.