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C’était une première! Un concours de lanternes commandité par Entreprendre Sherbrooke. Les 15 et 16 septembre derniers, au cœur du Festival Rivières de Lumières, 3 membres du jury avaient été sélectionnés. Ils devaient choisir, parmi toutes les beautés qui s’y trouvaient, 6 lanternes originales et éco-responsables. Pour le 7e prix, ils ont été plus de 1000 participants à voter pour le coup de cœur du public!

Les membres du jury et leur choix difficile

Émilie Pinard-Fontaine (conseillère à la dynamisation pour Entreprendre Sherbrooke), Luc Pelletier (artiste en arts visuels de la région de l’Estrie) et Véronique Barbara Viens (nouvelle directrice générale du TPL) ont eu un choix difficile lors de la délibération, le vendredi 15 et samedi le 16 septembre. Ils ont finalement décerné le premier prix à Julien Sirois pour la catégorie collective et à Élise Maurice Kiepura pour la catégorie individuelle.

Élise Maurice Kiepura et ses deux nuits blanches!

Attirée par la forme de la mante religieuse, Élise, plus motivée que jamais, a confectionné sa lanterne pendant deux nuits! « J’aime beaucoup le bricolage, je souhaitais vraiment faire ce projet et c’était le seul temps que j’avais » . Son conjoint lui a donné de la cage à poule pour former la structure. C’est par le concours de lanternes qu’elle a découvert le Festival Rivières de Lumières.

Julien Sirois et ses trois adolescentes

Depuis environ 5 ans, Julien Sirois participe aux déambulatoires et aux ateliers de lanternes avec ses trois filles: Clara, Zoé et Félicia. C’est au festival des traditions du monde qu’il entend parler du concours de lanternes. Quand ils apprennent le thème du concours, l’une d’entre elles a aussi  l’idée de créer une mante religieuse.

« C’est une belle occasion de passer un beau temps en famille. Ce n’est pas toujours évident de trouver une activité qui puisse plaire aux trois en même temps, surtout trois adolescentes! Mais elles ont un côté artistique développé. Et pour moi, ça m’a permis de développer le mien! », mentionne Julien Sirois.

Félix Ouellet-Cloutier sort des sentiers (gagnant du 2e prix, catégorie individuelle)

C’est en se promenant au Marché de la gare de Sherbrooke qu’il a vu une annonce du concours. Cela faisait déjà deux semaines qu’il fabriquait sa lanterne, comme il avait coutume de le faire depuis les 5 dernières années.

Le thème des insectes l’a amené vers l’oiseau, leur prédateur. « Un oiseau dans une cage avec un désir d’envol » . Dans le passé, il avait toujours confectionné de grosses lanternes. « J’avais envie de quelque chose de plus simple cette année, pas de gros matériaux ». Travailler avec des matériaux éco-responsables, c’est une seconde nature pour lui: « ça été facile, car c’est déjà de cette façon que je travaille ».

Jérôme Marchand et sa longue chenille  (gagnant du 2e prix, catégorie collective)

En tapant le mot « insecte » sur le moteur de recherche google, il est tombé sur la chenille. C’est ce qu’il lui fallait! Quelque chose de simple, grand, de petites pattes! « Jadis, dans un monde pré-covid, nous roulions sur le boulevard Portland avec ma femme et mon fils Nathaniel et avons aperçu une panoplie de lumières au parc du Domaine Howard, c’est comme ça qu’on a découvert le festival ». Depuis, il s’est abonné à la page Facebook et suit de près tous les événements. « Ce sont des activités courtes et simples qui apportent un petit lot de magie! »

Karine Lucic, bénévole depuis 4 ans pour le festival (gagnante du 3e prix, catégorie individuelle)

Karine adore le rendez-vous annuel du Festival Rivières de Lumières! C’est en discutant avec l’artiste Sandra Tremblay qu’elle s’est prêtée volontaire pour devenir bénévole. Voilà déjà 4 ans qu’elle contribue à l’essor de l’événement en nous prêtant main forte! « C’est un plaisir de donner mon temps à la culture. Des projets comme Rivières de Lumières, qui tournent autour de l’environnement, de la gratuité et l’accès pour tous et toutes, viennent rejoindre mes valeurs ».

Amoureuse de la nature, elle s’est promenée dans le village de Waterville et a récupéré du bois. Graduellement, s’est façonnée une lanterne dont l’idée de départ- une abeille- s’est transformée en un maringouin, du moins, selon les dires des passants qui l’ont aperçu! Sourire aux lèvres, elle a acquiescé, « oui, c’est ça, c’est un maringouin! »

Miya Boisier et sa grand-mère, Sylvie Baillargeon (gagnantes du 3e prix, catégorie collective)

C’est à La Placette qu’elles ont entamé la fabrication de leur lanterne. En regardant dans un livre, Miya s’est arrêté sur le phasme, cet insecte qui a la capacité d’épouser la couleur des feuilles. Elles ont ensuite poursuivi leur création à la maison, où une boîte de bricolage écolo les attendait : contenant d’œufs vides, petits boutons, pierres, etc.

Dans tout ce processus créatif, c’est la connivence entre les familles et les petits moments d’excitation lors de l’atelier créatif dont Sylvie se souvient le plus.

Le coup de cœur du public : des votes haut la main!

Stagiaire pour l’organisme Famille Espoir, les participants de l’atelier de lanternes et ses collègues ont encouragé Marie-Laurence Arès à se lancer! « Je ne croyais pas être capable de fabriquer une lanterne, mais je l’ai fait! » À la vue d’une ruche d’abeille, cette boule lui a inspiré l’image d’un escargot. Le fait de devoir utiliser des matériaux éco-responsables a stimulé sa créativité. Elle a utilisé des feuilles mortes sur son terrain.

La lanterne de Marie-Laurence a reçu 303 votes de la part du grand public. Fait cocasse : Marie-Laurence a donné un nom à son escargot, il s’appelle « Bispy ». Nous le remercions d’avoir contribué à la magie des lanternes!

Au plaisir de revoir Bispy l’année prochaine, lors du prochain déambulatoire!

Des petites histoires qui donnent des ailes au Festival

Un merci à tous les participants du concours de lanternes 2023. Votre créativité, ces moments uniques et irremplaçables passés en famille, ces instants rassembleurs sont porteurs de sens et égaient notre cœur de gratitude et de joie.

Entendre vos petites histoires contribuent à tisser la nôtre de bonheur, de magie et nous donne des ailes pour continuer à faire de ces éditions du Festival Rivières de Lumières un lieu d’enchantement, de fascination et de rassemblement citoyen au cœur de notre merveilleuse région estrienne.

 

L’équipe du TPL